En France, les tests ADN en vente libre connaissent de plus en plus de succès depuis plus d’un an. Mais le magazine Que Choisir a soulevé des soucis inhérents à cette pratique.
Que Choisir s’est intéressé aux tests ADN en vente libre qui connaissent de plus en plus de succès en France, malgré son interdiction. Dans son numéro de septembre 2019, le magazine a révélé quelques problèmes inhérents liés à ce genre de pratique.
Selon Que Choisir, effectuer un test ADN "récréatif" implique l’ensemble de la parenté. "Il suffit qu’un membre d’une famille donne son ADN pour que toute la lignée puisse être identifiée, aujourd’hui ou dans plusieurs décennies", assure l’auteur de l’enquête, confirmant une information de RTL.
Les laboratoires stockent ensuite les données créées à partir de votre ADN. "Mais qu’en est-il de l’utilisation future de ses informations ?", lance Que Choisir. Les laboratoires ont en effet affirmé que les données sont utiles pour leur base de recherche.
"Sans tomber dans la paranoïa, mieux vaut, après avoir effectué un test ADN, demander au laboratoire de supprimer les données qu’il détient sur nous", a recommandé le magazine.
En outre, ceux qui font ces tests s’exposent à une amende de 3 750 euros.