Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué que face à une menace terroriste des extrémistes islamistes, la France doit essayer de prévoir et d’anticiper les attentats.
Invité sur BFMTV mardi 20 octobre, Gérald Darmanin a évoqué des risques d’attentat en France. Selon lui, il ne s’agit plus de spéculer sur la possibilité d’une attaque en France, mais d’essayer de la prévoir, surtout face à la menace terroriste des extrémistes islamistes. "La question n’est pas de savoir s’il y aura un attentat, mais quand", a-t-il ajouté.
Le ministre de l’Intérieur a rappelé que l’attaque au hachoir devant les anciens locaux de l’hebdomadaire satirique, il y a trois semaines, avait été commise par un Pakistanais inconnu des services. "Les attentats sont faits de manière imprévisible", a-t-il dit.
En ce qui concerne l’assassinat de Samuel Paty vendredi dernier, le locataire de la place Beauvau avait jugé que l’islam politique avait mené directement à un attentat. "Quand on fait le procès de Charlie Hebdo, quand on republie les caricatures (de Mahomet), oui, des gens ne l’acceptent pas (...). Nous sommes en guerre, il faut accepter qu’il puisse y avoir des attentats", a-t-il expliqué.
Le ministre de l’Intérieur a souligné que les moyens alloués aux forces de sécurité ont été augmentés afin de faire face à ces risques d’attentats. Gérald Darmanin a reconnu que la France fait actuellement face à la 4e génération de terroristes islamistes. "Là, c’est un attentat manifestement qui n’est pas téléguidé de l’étranger", a-t-il dit.
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