D’après l’Institut national d’études démographiques (Ined), la part des femmes ouvrières considérées comme ‘non qualifiées’ sujettes à des horaires atypiques, aurait haussé de 11% entre 2013 et 2019. Par ailleurs, celles des cadres auraient baissé de 23%.
L’Ined cite plusieurs évolutions probables d’être les responsables du développement des horaires atypiques au travail. Parmi elles, comme le rapporte Le Figaro, il y a "l’ubérisation" de l’économie, le vieillissement de la population (hausse des besoins en matière de soins pour les personnes âges), la dérégulation du temps de travail, ou encore les changements des modes de consommation.
Les premières victimes collatérales de ce changement sont les salariés ‘non qualifiés’. En 2019, environ la moitié des ouvriers et plus de la moitié des employés non qualifiés travaillaient dans des horaires atypiques, alors que chez les cadres, 1 salarié sur 6 était concerné.
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L’Ined révèle aussi une importante disparité face à l’exposition des femmes à ces horaires. La part des femmes cadres concernées à des horaires atypiques aurait diminué de 23% entre 2013 et 2019, alors que celle des femmes ouvrières non qualifiées aurait haussé de 11%.
Être une femme augmenterait le risque de travailler en horaires atypiques parce que "les ouvrières non qualifiées travaillent fréquemment comme agentes d’entretien", alors que les hommes de cette ‘catégorie’ "sont plus souvent manœuvres dans le bâtiment et les travaux publics (BTP) où les heures diurnes et en semaine sont plus fréquentes".
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