Le passage de la tempête Ciaran a causé d’importants dégâts matériels en France. Ces derniers pourraient coûter entre 370 et 480 millions d’euros aux assureurs, selon une première estimation.
La tempête Ciaran, qui s’est abattue sur le quart nord-ouest de la France mercredi 1er et jeudi 2 novembre, a fait 3 morts et 47 blessés, selon le bilan réévalué vendredi. Cette tempête a provoqué d’importants dégâts. Des toitures ont été arrachées et plusieurs bâtiments ont été endommagés. Des arbres ont été déracinés dans certaines rues, écrasant des voitures. Ces chutes d’arbres ont également causé des coupures d’électricité majeures. Des terrasses ont été aussi détruites...
Les médias ont, par ailleurs, rapporté des inondations dans certaines régions, notamment dans le Pas-de-Calais, où les rivières Liane et Hem ont débordé. Les conséquences de cette tempête se sont aussi fait ressentir en Corse, où des bateaux ont été balayés jusqu’aux quais à Porto, un hameau de la côte ouest de l’île. Il faudra du temps pour obtenir une évaluation précise des dégâts matériels, mais certains secteurs tentent d’ores et déjà de dégager quelques tendances.
Les premières estimations de la société Risk Weather Tech laissent entrevoir un coût de 370 à 480 millions d’euros. Même s’il est significatif, ce montant est inférieur à certaines tempêtes des précédentes décennies, comme celle de décembre 1999, qui avait coûté près de 7 milliards d’euros. En 2010, la tempête Xynthia avait engendré des dommages économiques dépassant le milliard d’euros. Les compagnies d’assurance expliquent la limitation du coût de la tempête Ciaran par sa brièveté et sa portée géographique limitée.
Des mesures de prévention efficaces, comme les avertissements aux résidents pour ne pas prendre leur véhicule, ont également contribué à réduire les dégâts matériels d’environ 30 %, selon l’entreprise Risk Weather Tech. Pour faciliter la prise en charge des dégâts, le président de la République, Emmanuel Macron, a promis de déclarer l’état de "catastrophe naturelle" et la "calamité agricole" partout où cela sera possible.
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