Les résultats d’une récente étude YouGov pour Le HuffPost révèlent que l’obligation de retourner en présentiel suscite un fort mécontentement chez les travailleurs.
Le mode de travail à distance a été largement adopté par les salariés français disposant de cette possibilité. Il apparaît désormais difficile d’envisager un retour en arrière pour ceux qui en ont bénéficié.
D’après un sondage réalisé par YouGov posté par Le HuffPost, près de la moitié des personnes, 46 % (50 % des hommes et 42 % des femmes) interrogées, seraient prêtes à quitter leur emploi si le télétravail était supprimé. Les hommes se montrent légèrement plus réticents à un retour intégral au bureau que les femmes. Si 42 % des sondés sont réticents à l’idée d’abandonner le travail à domicile, 12 % expriment des doutes quant à cette éventualité.
Selon les résultats de l’étude, un tiers des participants (36 %) exercent une activité professionnelle en télétravail au moins une journée par semaine. Par ailleurs, 15 % d’entre eux travaillent à distance deux à trois jours, tandis que 9 % télétravaillent quatre jours ou plus.
Inversement, 15 % des employés ayant la possibilité de travailler à distance préfèrent exercer leurs fonctions dans les locaux de l’entreprise.
Le retour progressif au bureau est un enjeu majeur pour de nombreuses entreprises. L’exemple d’Ubisoft, qui a imposé un quota de présence de trois jours par semaine en septembre, est révélateur des tensions que cette transition peut générer. La grève de plus de 700 employés témoigne de la résistance d’une partie des salariés face à cette nouvelle organisation du travail.