Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a parlé de la réunion sur le télétravail entre les partenaires sociaux, au micro de la chaîne Europe 1.
Les partenaires sociaux se sont donné rendez-vous, mardi 22 septembre, pour parler du télétravail à l’heure de la crise du coronavirus. Les discussions bloquent toujours entre les syndicats et le patronat à propos d’un accord encadrant cette pratique.
Invité de la matinale d’Europe 1, Laurent Berger s’est exprimé sur cette réunion. Le secrétaire général de la CFDT a estimé que "dans les jours à venir", les négociations pourraient aboutir sur un accord-cadre au niveau national.
Selon Laurent Berger, en ce moment, on est quasiment arrivés à un diagnostic partagé sur ce qu’est le télétravail et ce qu’il doit être. "Maintenant, ce qu’on demande au patronat, c’est qu’on ait une négociation sur un accord-cadre sur la manière dont le télétravail doit s’organiser dans les accords d’entreprises et de branches", a-t-il sollicité.
Trois conditions ont été toutefois posées par Laurent Berger pour l’application du télétravail à un niveau plus global qu’aujourd’hui. A son avis, il doit être sur la base du volontariat et potentiellement être réversible. Par ailleurs, on doit s’assurer de bonnes conditions matérielles en termes informatiques et ergonomiques.
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Le dirigeant syndical a en outre, lancé un appel au Medef, à la CPME et à l’U2P de s’engager vers la définition d’un cadre global sur le télétravail. Dans le cas contraire, cela va se faire, à son avis, un peu "n’importe comment à l’échelle des entreprises", malgré un texte de 2005 encadrant cette pratique.
L’enjeu majeur de la réunion de ce mardi est l’annonce par le patronat de l’ouverture de négociations. "Ce serait complètement idiot de la part du patronat de ne pas s’engager dans ces discussions et j’ai bon espoir qu’il le fasse", a-t-il expliqué.
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