La Sécurité routière a annoncé la prise de nouvelles mesures lorsqu’un conducteur commet une infraction avec son téléphone.
Désormais, les permis des automobilistes commettant une infraction routière avec leur téléphone à la main, seront immédiatement retenus. Cette mesura a été annoncée par la Sécurité routière qui a indiqué qu’au-delà des 72 heures de rétention, le préfet pourra prononcer une suspension du permis.
Comme infractions, cette entité a cité par exemple, le défaut de clignotant, le franchissement d’une ligne continue, les excès de vitesse, les refus de priorité aux piétons ou les dépassements dangereux. Quant à la suspension du permis, elle pourrait aller jusqu’à six mois et même un an en cas d’accident, de conduite en état d’alcoolémie ou après usage de stupéfiant.
Selon la Sécurité routière, un accident corporel sur dix est dû au téléphone au volant. D’ailleurs, cette attitude multiplie les risques d’accident par trois, rapporte Le Figaro.
Outre cette décision, d’autres mesures prises lors d’un conseil interministériel de la Sécurité routière, en janvier 2018, entrent en vigueur vendredi 22 mai après publication du décret au Journal officiel. Elle concerne l’éthylotest anti-démarrage (EAD). Ainsi, la durée maximale d’obligation de ne conduire qu’un véhicule équipé de ce matériel est portée de six mois à un an. Rappelons que l’EAD impose de souffler dans un éthylotest et bloque le véhicule si l’alcoolémie est trop élevée.
Par ailleurs, l’obligation de mise à disposition d’éthylotests dans les établissements de nuit est renforcée et expose désormais les contrevenants à une amende de 135 euros. Par contre, il n’est plus obligatoire de posséder un éthylotest dans son véhicule.
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