Une forte augmentation de la taxe foncière, à hauteur de 3,4 %, est attendue cette année. Une hausse record qui est consécutive à l’inflation.
La hausse de la taxe foncière, prévue cette année, est relative à la revalorisation de 3,4 % des bases locatives cadastrales qui est provoquée par l’inflation. Comme l’Insee table sur une inflation à 4,5 % au mois de mars 2022, une forte hausse de la taxe foncière à hauteur de 3,4 %, est alors à prévoir sur l’ensemble du territoire.
Une augmentation record jamais enregistrée depuis trente-trois ans. Selon Cnews, entre 2010 et 2020, la taxe foncière a connu une hausse en moyenne de 27,9 % sur l’ensemble du territoire. Une hausse qui se poursuivra en 2022. Quand l’inflation fait l’objet d’une hausse trop brusque, la taxe foncière augmente alors plus vite que l’indice de relèvement des loyers.
L’Observatoire national des taxes foncières rappelle que cette taxe constitue une rentrée d’argent conséquente pour les communes. En 2020, le montant total de la taxe foncière collecté par les communes a atteint 35,3 milliards d’euros, contre 23,5 milliards en 2010, soit une hausse de 50 % en dix ans.
Pour rappel, le Français qui paye cette taxe foncière est celui qui est propriétaire d’un bien immobilier bâti (logement, usine), ou non bâti (terrain agricole, étang) qu’il soit physique (particulier) ou moral (société). Dans le cas d’une location, l’avis est toujours émis au propriétaire et ce dernier n’est pas en mesure d’en demander le remboursement au locataire, à l’exception de la part allouée à la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM).
> Notre dossier sur la taxe foncière.