Depuis la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales, la taxe foncière est l’un des seuls leviers fiscaux encore à disposition des maires.
Selon le président de l’Association des maires de France (AMF), David Lisnard, "19% des 192 communes de plus de 40 000 habitants prévoient d’augmenter leur taux de taxe foncière" cette année. Elles peuvent faire leur choix lors du vote de leur budget. Les autres communes devraient adopter une approche plus modérée. Néanmoins, la grande majorité des propriétaires verront tout de même leur prélèvement foncier augmenter automatiquement en raison du réajustement en fonction de l’inflation, rapporte Le Figaro.
Au niveau national, la réévaluation annuelle et automatique des valeurs locatives, utilisées pour calculer la taxe foncière, a augmenté de près de 7% en octobre en raison de l’inflation élevée. Selon l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), il s’agit du plus fort coefficient de revalorisation depuis 1986. Le coût de cette hausse des valeurs locatives est évalué à environ 3 milliards d’euros pour les propriétaires français, selon les estimations.
Ainsi, la taxe foncière connaîtra une hausse significative dans certaines grandes villes telles que Paris (51,9% d’augmentation), Grenoble (24,4%) et Metz (13,4%). Selon l’UNPI, l’augmentation moyenne de la taxe foncière dans son ensemble (base et taux) est de 4,7% entre 2021 et 2022 dans les 200 plus grandes villes du pays. Cette taxe figure parmi l’un des rares leviers fiscaux encore à la disposition des maires depuis la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales.
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