Selon l’Insee, une baisse "générale" du taux de fécondité a été constatée en 2017 atteignant 1,88 enfant par femme contre 1,92 en 2016.
Après neuf années de relative stabilité, la fécondité baisse en France depuis 2015, note l’Insee dans sa dernière enquête publiée jeudi 13 décembre. Entre 2006 et 2014, l’indicateur conjoncturel de fécondité oscillait autour de 2,00 enfants par femme. En 2015, il s’établit à 1,95 et à 1,92 en 2016. Une baisse régulière a été ainsi constatée atteignant 1,88 enfant par femme en 2017. La baisse touche toutes les régions, à l’exception de la Guyane et de Mayotte où la fécondité augmente et de La Réunion où elle est stable, précise l’Institut national des statistiques et des études économiques.
Avant 35 ans, la fécondité baisse chaque année depuis 2015. Avant 30 ans, la baisse déjà constatée par le passé s’accélère en 2015. La fécondité des femmes de 30 à 34 ans diminue également en 2015 et 2016, mais moins fortement que pour les plus jeunes. Entre 35 et 39 ans, la fécondité commence à baisser en 2016. A partir de 40 ans, la fécondité baisse en 2015. Puis elle augmente de nouveau en 2016, mais moins fortement que par le passé.
Les femmes appartenant aux 25% des ménages les plus modestes ont une fécondité plus élevée que les femmes un peu moins modestes qu’elles. A contrario, la fécondité des femmes les plus aisées est plus tardive : elle est maximale à 31 ans, contre 28 ou 29 ans pour les femmes des autres catégories.
La fécondité des immigrées, personnes résidant en France nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance, est en moyenne plus élevée que celles des non immigrées. En 2015 et 2016, les femmes immigrées ont eu environ 0,8 enfant de plus par femme que les non immigrées. Leur indicateur conjoncturel de fécondité se maintient autour de 2,7 enfants par femme en 2015 et 2016.