Des patients ont le sentiment "d’avoir été moins bien traités que les autres", plus particulièrement chez les personnes d’origine africaine, les femmes et celles de confession musulmane.
La France apparaît comme une nation dans laquelle "toute la population devrait avoir accès aux soins de santé", notamment avec l’assurance-maladie ’obligatoire et universelle’, ainsi que l’aide médicale d’État. Pourtant, l’Ined (Institut national d’études démographiques) a révélé "des taux de discrimination significativement plus élevés" pour certaines catégories de personnes.
Comme le rapporte la presse française, d’après une étude de l’Institut parue le mardi 15 septembre, les femmes font plus l’objet d’un "refus de service" ou d’une "qualité de soins inférieure", par rapport aux hommes. Même chose pour les ultramarins et les immigrés, surtout ceux originaires d’Afrique subsaharienne, d’Afrique du Nord et de Turquie, par rapport à ceux et celles qui sont "né.e.s" en France.
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L’étude de l’Institut a aussi montré que ces situations "apparaissent étroitement liés" à celui du "non-recours aux soins". Ces discriminations justifient 32 % de ces ‘non-recours’ chez les Africains subsahariens, 26 % chez les musulmans, 22 % chez les Nord-Africains et 13 % chez les ultramarins.
Ces phénomènes concernent aussi 17 % de femmes, qui constituent pourtant "la moitié de la population". D’après l’Ined, cela est "significatif de l’ampleur de cet effet au niveau de la société française".
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