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Les autorités françaises ont annoncé récemment qu’elle souhaite rapatrier une partie des 150 enfants de djihadistes français qui ont été signalés en Syrie, notamment dans les zones que contrôlent les Kurdes.
"On les rapatriera autant que possible à condition que la mère soit d’accord", a affirmé un informateur français anonyme à plusieurs médias dont France 2. Cette même source révèle qu’en somme, il y a 44 fratries en Syrie. Ces enfants de djihadistes seraient retenus dans le nord du pays avec leurs mères, dans des camps que gèrent les militaires kurdes depuis l’effondrement du groupe Etat Islamique (EI) en 2017. Ils ont été signalés par les familles en France ou sur place.
Par contre, une seule partie d’entre eux a été identifiée et localisée dans les zones kurdes sans que le nombre possible de retours ne soit vraiment déterminé. France 2 révèle que les préparatifs de l’opération sont en cours et, elle pourrait être enclenchée avant fin 2018.
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Ces enfants, nés sur place, ont entre 3 et 7 ans. Toutefois, les mères, elles, resteront en Syrie. Comme beaucoup de pays occidentaux qui ne veulent pas voir revenir sur leur sol des djihadistes, le gouvernement français ne souhaite pas rapatrier d’adultes, de combattants ou d’épouses. Ces dernières étant considérées comme des militantes de l’Etat Islamique.
"Ceux qui ont commis des délits ou des crimes en Irak et Syrie doivent être jugés en Irak et Syrie", est-il martelé au ministère des Affaires étrangères. "L’exception, c’est les mineurs, dont la situation sera examinée au cas par cas. On a un devoir particulier de sauvegarder l’intérêt supérieur de l’enfant", précise le ministère.
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(Source : France Info)
