L’utilisation des tampons naturels et biologiques ne garantit pas une protection contre le syndrome du choc toxique.
Une étude, publiée dans la revue Applied and Environmental Microbiology, a révélé une info peu rassurante sur les tampons hygiéniques naturels et biologiques. Il paraîtrait que ces derniers ne sont pas complètement efficaces contre le syndrome du choc toxique. Il en va de même pour les coupes menstruelles qui sont susceptibles d’exposer encore plus au risque de choc toxique.
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Un coauteur de l’étude et aussi professeur de microbiologie à Lyon, Gérard Lina, s’est exprimé sur les résultats de cette enquête sur le lien entre les tampons et le syndrôme de choc toxique. Il a déclaré qu’avec ses collaborateurs, ils ont ‘observé que l’espace entre les fibres qui contribue à l’apport d’air dans le vagin représente le site majeur de croissance’ des bactéries du staphylocoque doré.
Selon cette étude, comparées aux tampons hygiéniques, les coupes menstruelles développent davantage des bactéries car elles laissent passer un apport d’air supplémentaire. Pour réduire le risque de choc toxique, il est recommandé de changer de tampon de façon régulière.
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