À l’occasion de son allocution télévisée, mardi dernier, le président de la République Emmanuel Macron avait prévenu que les demandeurs d’emploi, ne démontrant pas une recherche active, verront leur allocation suspendue.
Lors de son allocation dans la soirée de mardi 9 novembre, Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures. Ce mercredi, plusieurs ministres les ont détaillés. Le chef de l’État a indiqué que les demandeurs d’emploi verront leur allocation suspendue s’ils ne démontrent pas une recherche active de travail.
Sur RTL et sur France Inter, la ministre du Travail et le ministre de l’Économie ont voulu apporter quelques précisions. Selon Bruno Le Maire, le président de la République n’a fait que rappeler la loi. Si les services de Pôle emploi constatent un manquement des obligations du demandeur, il peut être radié temporairement ou définitivement de la liste. Ainsi, le versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) peut être supprimé. "(…) au bout d’un certain nombre de demandes qui ont été faites, qui sont des propositions raisonnables, de les accepter. S’il ne les accepte pas, effectivement, on peut lui retirer ses droits au chômage", a-t-il détaillé.
.@BrunoLeMaire sur la radiation des demandeurs d’emplois qui ne cherchent pas activement un travail : "Le président de la République n’a fait que rappeler la loi" #le79inter pic.twitter.com/2QStEuEypL
— France Inter (@franceinter) November 10, 2021
Élisabeth Borne a souligné que la nouveauté consiste à l’intensification des contrôles. En 2019, Pôle Emploi a réalisé 400 000 contrôles et effectuera 250 000 contrôles dans les six prochains mois. "C’est une augmentation de 25 %, spécifiquement sur des secteurs en tension", a-t-elle ajouté.
L’objectif est de s’assurer que le bénéficiaire réponde à des appels d’offres, va à des entretiens d’embauche, etc.
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