Le chef de l’Etat a exempté de hausse de CSG les retraités gagnant moins de 2000 euros par mois. L’Union française des retraités a salué "une mesure qui va dans le bon sens".
Avec l’exemption de la hausse de la CSG pour les retraités gagnant moins de 2 000 euros mensuels, 70% des retraités ne seront pas touchés par la hausse de ce prélèvement de 1,7 point. Interrogés sur les économies concrètes que représentent cette mesure, certains représentants ont exprimé leur satisfaction. A l’instar de Christian Bourreau, président de l’Union française des retraités, invité d’Europe 1 mardi matin. "C’est très bien, (...) c’est une mesure qui va dans le bon sens. C’est une mesure large", a-t-il estimé.
Christian Bourreau concède toutefois que la mesure est coûteuse et arrive de façon "un peu tardive". "Je crains que cela ne soit pas suffisant pour calmer les gens qui se sont investis pendant des semaines et qui se sont un peu radicalisés", a-t-il expliqué. Concernant le mouvement des "Gilets Jaunes", il a tenu à montrer sa "désolidarisation". Pour le président de l’Union française des retraités, il est tout à fait possible de faire connaître les points de vue auprès des pouvoirs publics sans passer par "ce type de choses", faisant référence aux débordements qui ont émaillé les journées de mobilisation des "Gilets Jaunes".
L’Union nationale des retraités et des personnes âgées (UNPRA) reste par contre sur ses gardes. "C’est de la poudre aux yeux", a regretté sa porte-parole, Nelly Di Giovanni, sur la matinale de LCI. Elle a dénoncé le manque à gagner que représentent d’autres dispositifs qu’Emmanuel Macron ne changera pas, comme l’allègement de l’Exit Tax ou la transformation de l’ISF.