"Le juge a imposé à l’ancien PDG un contrôle judiciaire et un cautionnement de 100.000 euros" a précisé Mâitre Jean Veil.
"Le juge a également convoqué d’autres dirigeants de l’époque, ainsi que la société France Télécom, vendredi, qui pourrait aussi être mise en examen, en tant que personne morale" précise Le NouvelObs.
En 2008 et 2009, le nombre des suicides de salariés s’était établi à 35, selon direction et syndicats. "Engagée dans des restructurations, le géant français des Télécoms avait notamment supprimé 22.000 postes entre 2006 et 2008 et procédé à 10.000 changements de métier sur cette même période".
Suite à la vague de suicides qui a frappé le groupe France Télécoms en 2008 et 2009, "un rapport de l’Inspection du travail et une plainte de la fédération Sud-PTT fin 2009 avaient conduit à l’ouverture d’une information judiciaire pour harcèlement moral en avril 2010".
Le rapport de l’inspection du travail de 2010 mettait en exergue le harcèlement managérial dont étaient victimes en particulier les fonctionnaires, mis sur la touche, incités à changer de métier ou à quitter l’entreprise.
Le groupe a "mis en oeuvre des méthodes de gestion du personnel qui ont eu pour effet de fragiliser psychologiquement les salariés et de porter atteinte à leur santé physique et mentale", selon le rapport l’inspection.
Source : Le NouvelObs / Le Figaro