Le parquet a affirmé lundi 29 avril qu’un prisonnier du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en Grande-Terre (Guadeloupe), s’est donné la mort ce week-end. En trois semaines, le nombre de suicides en milieu carcéral sur ce territoire français d’outre-mer s’élèverait à trois.
Un jeune homme originaire de Guyane, condamné à un an d’incarcération pour trafic de stupéfiants, s’est suicidé par pendaison dans sa cellule à la prison de Baie-Mahault, en Guadeloupe. Son corps a été retrouvé dans la matinée du dimanche 28 avril, selon le parquet, confirmant l’information des médias locaux relayée par Le Figaro.
Ce dernier cas ramène aujourd’hui à trois le nombre suicide en centre pénitentiaire sur le territoire. Un suivi psychologique pour les agents de la prison a été réclamé par l’Ufap-Unsa Justice. Et une réponse sur ces problématiques est attendue de la part de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet.
Dans un communiqué, l’Ufap-Unsa Justice a indiqué avoir souvent alerté l’administration sur les problématiques des prisons en Guadeloupe. Outre les conditions d’hygiène déplorables, le syndicat a également évoqué la surpopulation dans les établissements pénitentiaires.
D’après le syndicat, le centre de détention de Baie-Mahault aurait été conçu pour 480 prisonniers, mais en héberge aujourd’hui plus de 730. Il a aussi affirmé que la maison d’arrêt à Basse-Terre a été conçue pour 136 détenus, pourtant 201 y seraient enfermés actuellement.