Le Directeur des Ressources humaines du rectorat de Versailles est à l’origine de la « lettre de la honte » reçue par les parents de Nicolas. Le fonctionnaire a finalement quitté son emploi.
D’après les renseignements révélés par RTL, le DRH incriminé dans la fameuse lettre dans l’affaire du jeune Nicolas, qui s’est suicidé suite à des faits de harcèlement, a fini par quitter son poste.
Au mois de mai, ce directeur a rédigé un courrier très déconcertant au père et à la mère du jeune garçon. Dans la lettre, ce DRH avait parlé d’« un harcèlement supposé » et il avait proféré des menaces sur une éventuelle plainte. Le ministre de l’Éducation Nationale avait qualifié cette lettre de « honte ».
D’après Gabriel Attal, une cinquantaine de lettres similaires ont été adressées à des parents qui avaient signalé les harcèlements et des attouchements. Ces courriers auraient eu la validation du fonctionnaire. Toujours selon les renseignements de RTL, quand l’affaire est sortie dans les médias, le DRH a été victime de nombreuses menaces par téléphone. Vers la fin du mois de septembre, Gabriel Attal a effectué une visite au rectorat de Versailles. Lors de ce déplacement du ministre, le responsable était en arrêt maladie. Sa directrice adjointe avait assuré l’intérim.
Une enquête administrative suit son cours pour connaître l’implication du rectorat concernant le cas de Nicolas. Les résultats des investigations seront révélés dans quelques jours. L’audit des rectorats de France demandé par Gabriel Attal est en cours aussi.