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Face au mouvement des "Stylos rouges", le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer a apporté des réponses concernant le pouvoir d’achat des professeurs.
Les professeurs en colère ont décidé d’interpeller le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. Face à la baisse de leur pouvoir d’achat ainsi que leurs conditions de travail, ils se sont regroupés dans le mouvement des "Stylos rouges ". Au micro du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, le ministre a tenté d’apaiser la situation en disant avoir la plus grande écoute et la plus grande estime pour les enseignants de France. "Je pense que c’est même ma marque de fabrique depuis que je suis arrivé", a-t-il exprimé, selon RTL.
Dans cette lignée alors, Jean-Michel Blanquer a jugé nécessaire de montrer de la considération envers les enseignants. "J’aime les professeurs, j’en suis un. Je pense que la France entière doit aimer ses professeurs ", a-t-il exprimé en signifiant ce point comme [sa] conviction profonde. "Personne ne doit douter de ma détermination ", a continué le ministre en précisant être prêt à discuter, mais aussi la nécessité d’avoir des syndicats forts et constructifs.
Dans leurs revendications, les "Stylos rouges" demandent le dégel du point d’indice pour une amélioration du pouvoir d’achat. "Je suis d’accord avec le point de départ du mouvement", a répondu Jean-Michel Blanquer en admettant la baisse du pouvoir d’achat des professeurs. Cependant, il a précisé le problème ne se situe pas seulement dans le point d’indice, mais aussi dans la vitesse et la nature de l’avancement.
Le ministre de l’Education a indiqué aussi qu’il faut s’intéresser aux conditions pratiques des professeurs en voulant étendre la prime d’activité pour un certain nombre de jeunes enseignants. "Pour avoir des idées claires sur tous ces points, dès le début de cette année, je vais mettre en place un observatoire de la rémunération des professeurs", a-t-il conclu.