La campagne lancée par l’agence Santé Publique France (SPF) pour faire bouger les ados sera déclinée pendant un mois sur différents supports (TV, cinéma, radio, réseaux sociaux...).
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) conseille de pratiquer au moins 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour. Pourtant, seuls 50,7% des garçons et 33,3% des filles de 6 à 17 ans suivent cette recommandation, souligne l’étude Esteban, réalisée en 2015. Autre constat alarmant, la proportion de jeunes passant trois heures ou plus devant un écran, chaque jour, s’élève à 45% chez les 6-10 ans, 70% chez les 11-14 ans, 71% chez les filles et 87% chez les garçons de 15-17 ans. Sur la base de ces chiffres, Santé Publique France (SPF) lance une campagne pour faire bouger les adolescents.
Le but de la campagne est de faire prendre conscience aux parents que leurs enfants ne pratiquent pas assez d’activité physique. "Faire bouger les ados, ce n’est pas évident. Mais les encourager c’est important", a écrit l’agence citée par Le Figaro. La campagne sera déclinée pendant un mois sur différents supports (TV, cinéma, radio, réseaux sociaux...) afin de "booster" les parents en les incitant à proposer à leurs enfants davantage d’activités physiques", explique Anne-Juliette Serry, responsable de l’unité alimentation et activité physique chez SPF. Faire du sport en famille, avec des copains, ou servir d’exemple en étant eux-mêmes actifs sont alors conseillés. Pour le second volet de la campagne en octobre, les adolescents seront directement ciblés et ils seront invités à relever un défi d’activité physique par jour.
Pratiquer du sport est important pour la santé et le bien-être des jeunes. D’après SPF, les activités physiques permettent d’améliorer leur capacité cardiorespiratoire, musculaire, ainsi que leur santé métabolique et celle de leurs os. Ils favorisent également le maintien d’un poids sain, sans oublier leur impact sur la santé mentale et la gestion du stress. Selon une étude qualitative menée par Santé publique France avec Kantar public, les parents sont souvent induits en erreur en pensant que le niveau d’activité de leur enfant est suffisant. Leur perception se fonde sur des critères non-objectifs comme le fait que leur enfant n’est pas en surpoids ou qu’il fait déjà du sport à l’école.
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