Selon les résultats du 5e baromètre HEC des Décideurs, la majeure partie des Français souhaite qu’Emmanuel Macron et Édouard Philippe priorise l’augmentation du pouvoir d’achat avant toutes les autres préoccupations.
L’institut ViaVoice pour HEC Paris a indiqué que pour 59% des Français, la priorité des priorités du budget 2019 doit être la hausse du pouvoir d’achat. Ils attendent tous que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, et le ministre des Actions et Comptes publics, Gérald Darmanin, présentent ce lundi en conseil des ministres des projets allant dans ce sens.
Toutes les études ont montré que l’augmentation du pouvoir d’achat se trouve loin devant les autres préoccupations comme la baisse du déficit public (27%), la réduction des dépenses publiques (38%) ou encore la baisse des impôts des entreprises (28%).
Bercy a estimé à la suite de ses calculs que les projets de budgets 2019 permettront de rendre environ 6 milliards d’euros aux Français en 2019.
La majorité des Français (73%) sont favorables à la suppression d’un deuxième tiers de la taxe d’habitation pour 80% des Français. Ces derniers pensent que cette mesure redonnera du pouvoir d’achat aux ménages. D’ailleurs, elle plaît plus aux Français que la suppression des cotisations salariales (heures supplémentaires).
Selon les calculs de Bercy, elle permettra de rendre quelque 3,8 milliards d’euros aux Français en 2019, contre 700 millions pour la mesure de désocialisation des heures sup.
Le président de la République doit prioriser la baisse des impôts des ménages, selon 44% des Français, soit 42% des décideurs. Cela doit provoquer la réduction d’un point de PIB en cinq ans des prélèvements obligatoires, une promesse d’Emmanuel Macron.
En effet, cette politique va baisser en même temps les impôts des ménages ainsi que ceux des entreprises, soit 37% pour le grand public et 40% des décideurs. Elle va également permettre de relancer l’emploi, soit 13% pour le grand public et 14% pour les décideurs.
Le gouvernement a déjà décidé de transformer le CICE en baisse de cotisations patronales à partir du 1er janvier, soit 20 milliards d’euros pour les entreprises (hausse de 0,8 à 2,8% de PIB pour 2019).
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Sondage : baisse du pouvoir d’achat
(Source : Le Figaro)