De janvier à mai, plus de 40% des arrêts de travail résultent de la Covid-19, selon un sondage de Malakoff Humanis.
Un sondage sur les arrêts de travail a été réalisé par Malakoff Humanis. Il a été réalisé auprès d’échantillons représentatifs de salariés, hors fonction publique.
De février à juin, quelque 2 000 personnes ont été interrogées chaque mois, soit 10 028 au total. Le groupe de protection sociale a publié les résultats, rapportés par France 24, jeudi 9 septembre.
Dans un communiqué, il a indiqué que la Covid-19 est la première cause des arrêts de travail des salariés de janvier à mai, avec 46 %.
Dans les détails, 12 % de cas d’infection ont été diagnostiqués et 34 % d’arrêts dérogatoires (personnes vulnérables, garde d’enfants) provoqués par l’épidémie. Selon cette enquête, "le pic a été atteint en avril 2021", avec 52 % des arrêts de travail liés à la Covid-19 (dont 15 % de cas diagnostiqués).
Outre le coronavirus, les accidents ou traumatismes font également partie des principaux motifs d’arrêt maladie (21 %). Malakoff Humanis note également que 19 % des arrêts sont dus aux troubles psychologiques (dépression, anxiété, stress) et épuisement professionnel ou burn-out.
Par ailleurs, les maladies graves ont entraîné 12 % des arrêts, tout comme les troubles musculosquelettiques.
Durant cette même période, 16 % des arrêts maladie étaient "longs", c’est-à-dire supérieurs à 1 mois. Une hausse est constatée, puisqu’en 2020, ce pourcentage était de 12 % en 2020, et 9 % en 2019.
Le sondage montre que la part d’arrêts de travail chez les managers (17 %) est "plus importante que chez les non-managers" (11 %).
D’après Malakoff Humanis, le renoncement aux arrêts maladie diminue de janvier à mai, car 8 % des salariés ont continué à travailler bien que leur médecin leur ait prescrit un arrêt de travail alors qu’en septembre 2020, cette proportion était de 19 %.
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