Un sondage, réalisé par le cabinet BCG dans sept pays, a révélé que plus d’un employé français sur trois (34%) envisage de quitter son travail ne permettant pas de télétravailler.
Le cabinet BCG a mené une enquête d’opinion dans sept pays et les résultats ont été publiés jeudi 7 juillet. D’après ce sondage, près de 37% des salariés occupant des postes sans télétravail possible envisagent de démissionner dans les six prochains mois.
Cette étude, intitulée "Pourquoi les travailleurs sans bureau partent, comment les faire revenir ?", a révélé que les secteurs les plus menacés par ces vagues de démissions sont ceux de la distribution et de la production industrielle.
Le sondage a été conduit auprès de plus de 7 000 personnes dans sept pays différents. Les Japonais (42%) caracolent en tête des salariés qui souhaitent démissionner, arrivent ensuite les Britanniques (41, suivis des Australiens (36%), des Indiens et des Français (34%), puis des Américains et des Allemands (33%).
Parmi les raisons qui poussent les salariés à quitter leur travail figurent le manque de perspective d’évolution (41%), le salaire (30%), le manque de flexibilité (28%), ou encore l’équilibre avec la vie personnelle et de l’épanouissement professionnel. L’envie de démissionner concerne plus les 18-24 ans (48%) que les 58-65 ans.
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