L’Observatoire Société et Consommation a constaté une baisse du désir de consommation alors que les soldes en métropole ont démarré mercredi 15 juillet avec trois semaines de retard.
La crise sanitaire liée à l’épidémie de coronavirus a remis en question le modèle même des soldes, a confié Guénaëlle Gault, directrice générale de l’Observatoire Société et Consommation (Obsoco). "Les gens nous disent que le désir de consommer n’est plus là", a-t-elle confié sur Franceinfo ce mercredi 15 juillet, coup d’envoi des soldes en métropole. L’affluence des consommateurs risque de connaître un niveau assez bas, car seuls 14% des Français sont vraiment sûrs d’aller faire les soldes qui ont commencé avec trois semaines de retard.
Après une baisse de consommation pendant le confinement, les gens ont constaté qu’ils n’étaient pas moins heureux pour autant. Les Français sont en train de changer leurs habitudes. D’après Guénaëlle Gault, la consommation est très atone d’autant plus que plus d’un tiers des Français ont perdu en revenus et craignent pour leur emploi. "C’est ça qui est en train de se passer, et [ça] interroge tous ces rendez-vous habituels, ces rendez-vous de la consommation qu’étaient les soldes", a-t-elle poursuivi.
Enfin, les gens se disent perdus sur les prix. Les périodes de soldes, de "Black Friday", etc. rivalisent avec les offres toute l’année de rabais, de ventes privées, de prix baissés ou de prix barrés. Guénaëlle Gault a déclaré qu’ils ne savent plus différencier les bons prix des mauvais. Ce qui entraîne la défiance.
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