En ce début d’année 2025, trois femmes ont déjà été victimes de féminicides. Bien que désignée comme une priorité nationale, la lutte contre ces violences n’a toujours pas permis de freiner ce fléau.
Depuis 2017, les violences faites aux femmes sont affichées comme une priorité nationale, mais les féminicides continuent de frapper en France. En 2025, trois femmes ont déjà été tuées par leur conjoint. Isabelle Mortaigne, 51 ans, est morte sous les coups de son compagnon dans la nuit du Nouvel An à Hautmont, rapporte RTL. Quelques jours plus tard, en Nouvelle-Calédonie, une femme de 54 ans a été poignardée par son conjoint. Le 8 janvier, à Brétigny-sur-Orge, une femme de 34 ans a été retrouvée sans vie. Son mari, récidiviste, a été hospitalisé sous contrainte après avoir tenté d’agresser les forces de l’ordre.
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En 2023, 96 femmes ont été tuées par leur conjoint, contre 118 en 2022. Les tentatives de féminicides, au nombre de 319, et les violences conjugales non signalées restent préoccupantes. En 2022, 373 000 femmes auraient été victimes de violences, mais seulement 16 % ont porté plainte. Les dispositifs comme le bracelet anti-rapprochement, qui a déclenché plus de 10 000 interventions en 2023, ou les téléphones grave danger, sont en expansion. Toutefois, une implication sociétale plus large pourrait accélérer la baisse de ces chiffres. Par exemple en Espagne depuis 2004, un budget annuel de 200 millions d’euros est alloué pour combattre les violences faites aux femmes.
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