Le Premier ministre a reçu les syndicats et patronats ce vendredi 17 juillet. Avant cette réunion, le secrétaire général de la CGT s’est exprimé sur le SMIC.
Lors de sa déclaration de politique générale, le chef du gouvernement a clamé sa foi dans le "dialogue social". Ce vendredi, il est passé à la pratique en recevant syndicats et patronats. L’objectif de cette réunion est de fixer "un calendrier de discussions", de l’emploi, "priorité absolue", jusqu’aux sujets plus épineux des retraites et de l’assurance chômage.
La CGT avait appelé à une journée de manifestation et de grève le 17 septembre prochain, après que son secrétaire général, Philippe Martinez, avait été reçu par le Premier ministre le jeudi 9 juillet. La Confédération générale du travail avait expliqué dans un communiqué qu’après la rencontre avec le chef du gouvernement il n’y avait "toujours rien de concret pour l’emploi et les salaires".
Au micro de RTL, ce vendredi, le numéro 1 de la Confédération a fait valoir l’importance de discuter lorsqu’il y a un problème. Il a cependant indiqué que lorsque les échanges ne mènent nulle part, "on passe à la mobilisation".
Philippe Martinez a évoqué un problème de financement de la Sécurité sociale. "On fait de plus en plus d’exonérations de cotisations sociales, notamment aux employeurs et aux grands groupes", selon ses dires, or ce mécanisme impacte le financement de la Sécu. Le secrétaire général de la CGT se demande : "Pourquoi n’augmente-t-on pas les droits de ceux qui en ont moins ?".
Durant son intervention, Philippe Martinez a surtout montré dans ses propos sa volonté de "relancer le pouvoir d’achat des premiers de corvée", qui sont restés mobilisés pendant la crise sanitaire. En parlant de ce qu’il qualifie de bas salaires, il a indiqué qu’il est bien de leur montrer des signes de reconnaissance en les applaudissant au balcon, "mais cela ne suffit pas".
Pour le syndicaliste, l’emploi et les salaires devraient être des priorités. Il demande ainsi une hausse immédiate du smic d’"au minimum de 10% … avec une clause de revoyure".