Le Premier ministre Edouard Philippe a fait savoir que le SMIC aura une "revalorisation légale" au 1er janvier. Par contre, il n’y aura pas de coup de pouce supplémentaire. Selon lui, l’État ne l’avait plus accordé depuis juillet 2012.
L’une des nombreuses revendications des "gilets jaunes" est l’augmentation du SMIC. En réponse à cette demande, Édouard Philippe a indiqué ce mercredi qu’il n’y aura pas d’aide supplémentaire au SMIC en 2019. Toutefois, une revalorisation légale est prévue au 1er janvier. D’après le Premier ministre, l’État n’avait plus donné de coup de pouce au SMIC au lendemain de l’élection de François Hollande, au mois de juillet 2012.
"Notre politique, ce n’est pas de faire des coups de pouce au SMIC, notre politique c’est de faire en sorte que le travail paye", a-t-il déclaré, sur BFMTV, confirmé par RTL.
Dans la foulée, le chef du gouvernement a rappelé que les salaires nets ont haussé en octobre, avec la baisse des cotisations salariales.
Édouard Philippe : il n’y aura pas de coup de pouce au SMIC en janvier pic.twitter.com/JfN1AoLOEc
— BFMTV (@BFMTV) 28 novembre 2018
Au 1er janvier 2018, le SMIC a été revalorisé à hauteur de 1,2%. Selon le mécanisme de revalorisation automatique, il est passé de 9,76 euros à 9,88 euros brut/heure. Donc, une somme totale de 1 498,50 euros brut par mois, pour un temps plein.
Une étude du service statistique du ministère du Travail a précisé que cette revalorisation a touché environ deux millions de salariés du secteur privé, soit 11,5% de la totalité des salariés.
>> À lire aussi : L’idée d’un Smic péi séduit à La Réunion