La transmission du virus du Nil occidental se fait principalement par les moustiques du genre Culex, qui se contaminent en entrant en contact avec des oiseaux infectés.
L’Agence régionale de santé (ARS) de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (Paca) a annoncé la détection de six cas d’infection par le virus West-Nile dans la région Paca depuis le début de la saison estivale. Parmi ceux-ci, une personne a été touchée à Toulon dans le Var, tandis que trois cas ont été recensés dans les Alpes-Maritimes. Trois récents cas d’infection par le virus du Nil ont été identifiés dans les Alpes-Maritimes, et un autre cas a été signalé dans le Var. Selon les informations fournies par l’ARS, deux cas ont été enregistrés à Antibes, et un autre cas a été confirmé à Cannes. Dans la zone d’Antibes, les personnes touchées résident dans une région où la circulation active du virus est suspectée, ont précisé les autorités sanitaires. Un autre cas a été détecté à Toulon, rapporte Nice-Matin.
Des opérations de démoustication sont en cours dans les zones touchées, et les médecins de la région ont été informés de la situation. Une campagne de communication ciblée a également été lancée pour sensibiliser la population aux mesures de protection contre les piqûres de moustiques et aux symptômes pouvant nécessiter une consultation médicale. L’infection par le virus du Nil occidental se manifeste par une apparition soudaine de fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires, un gonflement des ganglions du cou, une éruption cutanée, voire des troubles comportementaux ou des discours incohérents. La transmission du virus se fait principalement par les moustiques du genre Culex, qui se contaminent en entrant en contact avec des oiseaux infectés. Enfin, des mesures de sécurisation des dons de sang et d’organes dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes ont temporairement été mises en œuvre par l’Etablissement français du sang (EFS) et l’Agence de biomédecine (ABM).
Contrairement à d’autres arbovirus (comme la dengue, le chikungunya ou le zika, transmis par le moustique tigre), l’homme et le cheval sont considérés comme des hôtes accidentels du virus du Nil occidental. Il n’y a pas de transmission directe d’homme à homme par le biais des moustiques.
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