L’agence sanitaire Santé publique France tient à préciser que cette baisse intervient après une longue période de stabilité.
En 2018, 6 155 personnes ont été diagnostiquées séropositives en Métropole, soit une baisse de 7% par rapport à 2017 (6 583). Deux-tiers de ces individus sont des hommes et un tiers des femmes. Comme le rapporte la presse française, les zones les plus touchées sont les Antilles, la Guyane et l’Île-de-France.
Parmi les diagnostiqués de 2018, 56% ont été contaminés lors de rapports hétérosexuels contre 40% pour les rapports gays et 2% pour l’injection de drogues par seringue 2%. De plus, 56% des contaminés de 2018 sont des personnes nées à l’étranger, deux-tiers en Afrique subsaharienne.
Entre 2013 à 2018, le nombre de séropositifs diagnostiqués a baissé "de façon significative" (-19%) chez les individus nés en France, précise Santé publique France. Cela concerne aussi bien les hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes (-16%) que les femmes et les hommes contaminés lors de rapports sexuels entre eux (-22%).
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Cette diminution pourrait s’expliquer "principalement" par l’efficacité des traitements antirétroviraux, empêchant la transmission du virus par les séropositifs. Aussi, la PrEP (prophylaxie pré-exposition) - traitement préventif destiné aux séronégatifs et généralement utilisée par les homosexuels - y est aussi pour quelque chose.
"Le déploiement de la PrEP doit se poursuivre et des travaux sont en cours pour permettre aux médecins généralistes d’initier une telle prophylaxie", a indiqué le ministère de la Santé.
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