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L’épouse du président de l’Assemblée nationale Séverine Servat de Rugy dénonce certains passages du livre Vivre ensemble d’Émilie Frèche à paraître fin août, aux éditions Stock.
Journaliste à Gala et épouse de François de Rugy, Séverine Servat de Rugy a sorti un communiqué mercredi. Dans sa missive, la femme du président de l’Assemblée nationale accuse l’auteure du livre Vivre ensemble de porter atteinte à sa vie privée et celle de son fils Joseph. Un enfant qu’elle a eu avec l’ex-député et élu départemental de l’Essonne Jérôme Guedj. Le petit vit aujourd’hui en garde alternée chez elle et son père qui n’est autre que le compagnon d’Émilie Frèche. Des passages du roman "portaient des atteintes graves et répétées à l’intimité de sa vie privée et à celle de son enfant", est-il indiqué dans le communiqué diffusé par son avocat William Bourdon et approuvé par les deux parties.
Dans ses accusations lors d’un entretien à L’Express, Séverine Servat de Rugy estime que la romancière s’est inspirée de sa vie et de celle de son fils. L’épouse de François de Rugy dénonce alors une violation de l’intimité sous un jour dégradant, sinon malveillant. Afin de justifier sa démarche, la journaliste a toutefois assuré qu’il n’y avait aucune "irresponsabilité juridique des écrivains", rapporte Le Figaro. En juillet, elle a obtenu un encart dans chaque exemplaire de l’ouvrage alors qu’elle menaçait la maison d’édition en demandant l’interdiction du livre auprès de la justice.
Interrogée au sujet de ces accusations, Emilie Frèche a contesté ces atteintes. Mais comme tout écrivain, elle avoue avoir tiré une partie de son inspiration dans son vécu, notamment familial. "Néanmoins, dans un souci d’apaisement et dans l’intérêt de l’enfant (...) l’auteur et l’éditeur ont accepté d’insérer un encart dans les ouvrages mis en vente afin d’éviter tout risque de confusion", écrivent Anne Veil et Alain Jakubowicz, les avocats des Éditions Stock et de la romancière. Séverine Servat de Rugy a alors abandonné l’idée de demander l’interdiction du livre, mais se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires et de demander des dommages-intérêts.
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