Pour la Journée internationale des filles, une étude réalisée par l’association Capital Filles en collaboration avec Radio France révèle que seulement 34 % des jeunes filles en France voient l’avenir du monde avec optimisme.
D’après l’association, ce pourcentage réduit "illustre un climat de pessimisme généralisé" vis-à-vis de l’avenir. Capital Filles, qui met en relation des marraines du monde professionnel avec des jeunes filles venant de quartiers ou de zones rurales, insiste sur l’importance de cet accompagnement pour transformer les perspectives des jeunes femmes.
Ce premier baromètre de confiance, élaboré avec l’institut Occurrence, se base sur les témoignages de plus de 400 jeunes filles. Il met en évidence un facteur déterminant pour leur confiance en l’avenir : le soutien dont elles disposent. Ces soutiens, qu’ils soient familiaux, amicaux ou liés à l’environnement, ainsi que l’accès à des activités culturelles et à un sentiment de sécurité dans leur quartier, apparaissent comme essentiels.
Parmi celles qui se sentent entourées, 78 % se montrent confiantes quant à leur propre avenir, contre seulement 55 % des jeunes filles qui manquent de soutien. Par ailleurs, les jeunes filles vivant en banlieue représentent 44 % des filles non soutenues.
Autre fait marquant de l’étude : moins de la moitié des jeunes filles interrogées (48 %) estiment bénéficier des mêmes droits et opportunités que les garçons de leur âge. Elizabeth Tchoungui, présidente de Capital Filles, qualifie ce baromètre de "cri d’alerte." Elle appelle à prêter attention aux voix souvent ignorées des jeunes femmes, surtout celles vivant en périphérie ou dans les campagnes.
Source : Francetvinfo.fr