Matignon a affirmé, mardi 21 janvier, que depuis 2014, seize personnes travaillant pour les services de renseignement français ont été mises à l’écart "pour leur potentielle radicalisation ou "celle de leur entourage".
Depuis 2014, seize personnes ont été "écartées… pour leur potentielle radicalisation ou celle de leur entourage", ont fait savoir les services du Premier ministre, mardi 21 janvier. Aucune personne n’a été, en revanche, mise à l’écart depuis la tuerie de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre dernier.
Les services d’Edouard Philippe se basent sur les conclusions de deux missions confiées à l’Inspection des services de renseignements (ISR), à la suite du quadruple meurtre commis par un informaticien travaillant à la Direction du renseignement dans l’enceinte de la préfecture de police de Paris. Mickaël Harpon est soupçonné de radicalisation islamiste. Il avait poignardé à mort trois policiers et un agent administratif, avant d’être abattu.
Une série de mesures destinées à renforcer la sécurité interne des services de renseignement a été prise par Matignon. Il a été annoncé dans un communiqué que "les services de renseignement font désormais l’objet d’un suivi centralisé". Avant toute prise de fonction au sein d’un service, des entretiens préalables "seront systématisés, mieux formalisés". Enfin, la procédure d’habilitation au secret-défense sera revue et renforcée, sous la direction du secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).
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