Le retour du service obligatoire sera officialisé mercredi en Conseil des ministres. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a livré de premiers éléments.
C’était une des promesses de campagne emblématiques d’Emmanuel Macron. Les contours du Service national universel doivent être dévoilés mercredi en conseil des ministres, suivi d’un discours du Premier ministre Edouard Philippe. Invité de RTL puis d’Europe 1, le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux a souligné qu’il durera un mois.
Selon le projet du gouvernement, le SNU devrait être mis en place progressivement et "monter en puissance" pendant 7 ans. Il sera obligatoire pour les filles comme les garçons, entre 16 et 18 ans, il devrait ainsi concerner 720 000 jeunes par an en 2025.
Dans le détail, le service d’un mois sera divisé en deux périodes de douze jours. La première sera la même pour tous : elle consistera en un bilan de santé, permettant d’avoir une vision globale sur une classe d’âge, mais aussi d’illettrisme, afin notamment d’évaluer la réalité du décrochage scolaire. Les jeunes qui le souhaitent pourront continuer ce service national de manière volontaire par la suite.
"Il y a ensuite différentes modalités qui vont être mises en place, des gens qui pourront faire des périodes plus longues, que ce soit dans le domaine associatif, dans le domaine militaire, dans le domaine civique, dans le domaine sanitaire", a-t-il ajouté.
Que feront ces jeunes, filles et garçons, pendant un mois ? C’est l’objet d’une consultation qui débutera à l’automne avec les jeunes, les parents, les enseignants et les collectivités précise les Echos. "Il y aura une consultation pour voir avec les organisations de jeunesse, les jeunes eux-mêmes, comment on peut construire les choses qui soient à la fois le moyen de recréer ce creuset républicain", a conclut Benjamin Griveaux.