Illustration - Wilfredo Lee/AP/SIPA
Nicolas Arpagian, directeur de la cybersécurité chez Trend Micro, explique au micro de RTL que les candidats à la Présidentielle 2022 seront "certainement" ciblés par des cyberattaques.
Le vendredi 14 janvier, une cyberattaque a paralysé plusieurs sites gouvernementaux ukrainiens… Une attaque rappelant celle commise par la Russie contre l’Estonie en 2007. Est-ce qu’une attaque de ce genre pourrait avoir lieu en France ? Nicolas Arpagian affirme "certainement".
"La période présidentielle est propice aux cyberattaques", estime le directeur de la cybersécurité chez Trend Micro, révélant qu’une attaque a déjà été perpétré en 2017 contre Emmanuel Macron et La République en Marche. "Il y avait eu un piratage des boîtes mails du parti, avec une volonté de polluer le débat politique", détaille-t-il.
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Nicolas Arpagian développe que deux types d’attaques sont à craindre. Une première concernant "les infrastructures techniques, de manière à paralyser des institutions", et une autre qui viserait "les partis politiques, les candidats pour soi-disant révéler des secrets de négociations".
Le spécialiste fait également savoir que la population doit se méfier des deepfake. A savoir, "ces messages composés par des algorithmes ou une personne reçoit une vidéo où on lui affirme qu’un politique a tenu tel propos, alors que c’est absolument faux", affirme-t-il dans des propos retranscrits sur le site internet de RTL.
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