Après les accusations d’agressions sexuelles portées contre l’abbé Pierre, Adrien Chaboche, délégué général d’Emmaüs, estime sur RTL que son image a évolué…
Pour la première fois, Adrien Chaboche, délégué général d’Emmaüs, s’exprime sur les accusations de violences sexuelles visant l’abbé Pierre lors d’une interview sur RTL. Il affirme que la perception de l’abbé Pierre a radicalement changé, le transformant désormais aux yeux de tous, et surtout des victimes de violences, en "prédateur sexuel". Cette situation pourrait avoir un impact sur la perception de l’association. "Il faut en avoir conscience, quand on affiche son portrait, on envoie un message, on a une responsabilité", selon lui.
Tandis que la fondation Abbé Pierre opte pour un nouveau nom, Emmaüs France envisage en ce moment une révision de son logo. "Il y a aussi un changement de statut puisque le nom est ’Emmaüs France fondateur abbé Pierre’. En accord avec les salariés du siège, nous avons retiré les portraits, c’est un chemin qui doit prendre chaque groupe Emmaüs", souligne le délégué général.
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Adrien Chaboche insiste sur le fait qu’il est essentiel de se souvenir des contributions de l’abbé Pierre tout en adaptant l’image d’Emmaüs. Selon lui, les victimes et donateurs ne comprendraient pas que tout reste inchangé après de telles révélations. M. Chaboche exprime également son immense déception et son choc face aux comportements inappropriés de l’abbé Pierre. Il ressent une profonde incompréhension, étant donné que l’abbé Pierre défendait des valeurs de dignité et de solidarité. Il précise qu’Emmaüs s’attend à recevoir davantage de témoignages à ce sujet. "Je ne peux pas parler pour tout le monde (au sein d’Emmaüs), mais nous sommes profondément déçus", affirme le délégué général.
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