QUENTIN TOP/SIPA
Après des arrestations massives de lycéens à Mantes-la-Jolie, la commune est devenue "le symbole de la répression des lycéens", selon l’Union nationale lycéenne (UNL).
Pour rappel, après les arrestations de Mantes-la-Jolie, une plainte a été déposée par un syndicat lycéen. Il s’agit d’une plainte pour "violences sur mineurs de 15 ans et plus par personne dépositaire de l’autorité publique".
Le 6 décembre, 151 lycéens ont fait l’objet d’interpellations dans cette commune située dans les Yvelines. Les images, des arrestations des lycéens qui ont été filmées, ont circulé sur la toile. Une enquête a été ouverte pour retrouver l’auteur de la vidéo.
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De son côté, Louis Boyard, président de l’UNL, a déclaré que : "Ces images n’avaient pas lieu d’être", et "aujourd’hui, Mantes-la-Jolie est devenue le symbole de la répression que se prennent les lycéens depuis le début du mouvement", a-t-il encore ajouté.
Il a aussi rappelé qu’en l’espace d’une semaine, plus de 1 000 lycéens ont été interpellés par les forces de l’ordre, rapporte rtl.fr. "On parle d’élèves mineurs et on s’inquiète de l’état de la liberté d’expression pour les lycéens", a également rappelé le président de l’Union nationale lycéenne.
Les lycéens, qui se mobilisent généralement pour protester contre Parcoursup et la réforme du lycée, ont promis un mardi noir le 11 décembre.