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Alexandre Benalla a affirmé n’avoir aucun souvenir du selfie ni de l’arme en mains. Toutefois, il a fait comprendre qu’il s’agissait bien d’un pistolet à eau.
L’ex-chargé de mission à l’Élysée, Alexandre Benalla, a été réentendu le 29 novembre concernant ce dossier de selfie avec une arme. À l’issue de l’interrogatoire, les juges d’instruction ont renoncé pour le moment à ordonner sa mise en examen pour "détention non autorisée d’arme de catégorie B".
Les faits ont été rendus publics par Mediapart le 24 septembre. Ce site d’actualité français a publié une photo d’Alexandre Benalla en train de brandir un pistolet de type Glock. Et pourtant, il n’était pas autorisé à porter une arme à l’extérieur du QG d’En marche.
En pleine présidentielle, Benalla dégaine son arme pour un selfie https://t.co/Y5BdHnE4tc
— Mediapart (@Mediapart) 24 septembre 2018
Face aux juges, Alexandre Benalla dit n’avoir aucun "souvenir de ce selfie-là", ni d’avoir eu "l’objet en mains". Pourtant, il a affirmé que l’arme sur le selfie, pris durant la campagne d’Emmanuel Macron, est un pistolet à eau.
" Cela fait un peu ’instruction paëlla’, tout ce qui me concerne est rassemblé. C’est simple et ridicule (...) un non-événement. Oui, ça peut paraître loufoque, mais c’est la réalité. Je ne vois pas ce qu’il y a de mal", a-t-il ajouté aux juges.
Dès la parution de cette photo, une enquête a été ouverte à Poitiers afin de déterminer si Alexandre Benalla avait l’autorisation de porter une arme en bonne et due forme. L’enquête a été jointe par la suite à l’instruction menée à Paris depuis l’affaire des manifestations du 1er mai sur la place de la Contrescarpe à Paris.
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