Le ministre de la Santé, Olivier Véran a promis d’agir dès la semaine prochaine, car le personnel de santé a "encore des attentes", malgré les revalorisations salariales annoncées lors du "Ségur".
Les accords de Ségur ont été signés, lundi, avec une hausse minimum de salaire de 183 euros net prévue pour l’ensemble du personnel hospitalier (paramédicaux et non-médiaux). Malgré ces revalorisations, le personnel de santé a "encore des attentes", a reconnu le ministre de la Santé, Olivier Véran. Il a alors promis d’y apporter des réponses dès la semaine prochaine par de nouvelles mesures "non-salariales", notamment sur l’"organisation de l’hôpital", les lits, le personnel, l’organisation du travail ou la formation. "Toutes ces questions trouveront leurs réponses en début de semaine prochaine, lorsque j’aurai l’occasion d’annoncer toutes les autres mesures, non salariales cette fois-ci, qui font partie de ces accords du ’Ségur’ de la santé", a souligné le ministre à l’issue d’une visite au Samu de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).
Olivier Véran est revenu sur cet accord qui a été signé avec des syndicats représentatifs. Une telle situation ne s’est pas manifestée depuis des années, a-t-il noté dans des propos relayés par Le Figaro. A son avis, la majorité des personnes représentant le personnel reconnaissent ces avancées sans pour autant signifier que tout le monde est d’accord. Par ailleurs, le ministre de la Santé estime que les manifestations organisées mardi à Paris et en régions étaient moindres que lors des derniers mois. "Les Français sont comme St Thomas, ils croient ce qu’ils voient, ils ont raison. Je leur dis : ayez confiance, dans quelques mois vous verrez qu’en bas de votre feuille de paye les promesses seront devenues des engagements concrets", a-t-il conclu.
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