Montée des burn-out ou recul de l’âge de départ en retraite, les dépenses d’indemnités journalières en lien avec les arrêts maladie ont largement augmenté depuis 2014. Le Figaro apporte des détails.
Sur les 5 premiers mois de l’année, entre janvier et mai, le volume d’indemnités journalières en lien avec les arrêts maladie (hors maternité) a connu une hausse de 5,7 %. D’après les chiffres de l’Assurance maladie, cette tendance a débuté en 2017 avec une augmentation de 4,4%, soit 10,3 milliards d’euros. Cette situation s’explique par de nombreux facteurs, dont la multiplication des arrêts maladie longs avec le recul de l’âge de la retraite. Un salarié âgé de plus de 60 ans s’est vu ordonner en moyenne deux mois et demi d’arrêt contre un mois et trois jours en moyenne par an.
La hausse des prescriptions d’arrêts maladie résulte également du retour de la croissance qui a augmenté naturellement les effectifs et la masse salariale. Les médecins ne négligent pas deux phénomènes liés à l’évolution des métiers. Il s’agit de la hausse des "burn out" et la progression des pathologies du dos et des troubles rhumatismaux. "Les arrêts maladie représentent souvent la réponse pour ces personnes en détresse psychologique", commente Le dauphine citant une information du Figaro.
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Les secteurs d’activité les plus touchés par les arrêts maladie sont ceux de la santé, la construction, la distribution et les transports. Une enquête de la CPAM publiée en 2014 a révélé que les Ardennes, l’Aisne, les départements alsaciens, la Loire, la Moselle sont les mauvais élèves en termes d’arrêts maladie. En revanche, Paris, Lyon, le Cantal et le Gers en comptent moins.