Le gouvernement souhaite déployer 1 200 radars tourelles d’ici à la fin 2020. Ils seraient plus résistants et enregistrent plus d’infractions.
Selon le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, le gouvernement mettra en place 400 à 450 radars tourelles d’ici à la fin 2019. Ils s’ajouteront aux 200 autres déjà en service sur les routes françaises.
"Ces appareils enregistrent plus d’infractions - téléphone au volant, feux non respectés - et sont supposés plus résistants car juchés sur des mâts de 4 mètres de haut", explique-t-il, confirmant une information du journal Le Parisien.
Leur déploiement va pallier petit à petit les destructions lors du mouvement des "Gilets Jaunes". Au plus fort de la crise, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner avait estimé 75 % du parc endommagé.
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En mois d’août, la Sécurité routière a estimé un manque à gagner en contraventions à 300 millions d’euros, depuis novembre 2018, soit au début du mouvement des "Gilets Jaunes". Contrairement aux radars déjà en service, ces nouveaux appareils seront tous opérationnels.
"Initialement, les radars tourelles devaient être déployés en 2016 sur le fonctionnement suivant : seulement un ’boîtier’ sur cinq devait contenir un radar, les autres faisant office de leurre. Finalement, nous les utilisons autrement, en remplacement des radars cassés", a expliqué Emmanuel Barbe.
Les destructions de radars ont, en outre, provoqué la hausse de la mortalité routière (+17,9% sur un an). Ce dispositif va être déployé dans trois nouvelles régions, dont le Centre-Val de Loire, les Pays de la Loire et la Bretagne.
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