La Sécurité routière a publié ses derniers chiffres, révélant une situation mitigée sur les routes françaises.
Si le nombre de blessés graves a été réduit de 10 % en un an, les décès enregistrent une hausse de 2 %. Ces données, fournies par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, soulignent les défis persistants en matière de prévention.
En octobre 2024, 316 personnes ont péri sur les routes de métropole, soit une augmentation de 2 % par rapport à l’année précédente. Les automobilistes ont particulièrement été touchés, avec 163 décès, soit 35 de plus qu’en octobre 2023. Parmi les jeunes âgés de 18 à 24 ans, la mortalité a également progressé, avec 13 victimes supplémentaires.
À l’inverse, les usagers vulnérables, comme les cyclistes, ont vu une amélioration. En octobre, 14 cyclistes ont perdu la vie, contre 28 à la même période l’année dernière, marquant une baisse notable.
Selon Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, les conditions climatiques automnales, telles que la pluie et le brouillard, jouent un rôle clé dans ces accidents. Elle appelle à une vigilance accrue, rappelant l’importance d’adapter sa conduite : respecter les limitations de vitesse, augmenter les distances de sécurité et bannir toute distraction comme l’usage du smartphone au volant.
Depuis janvier, 2 661 personnes ont perdu la vie sur les routes françaises, soit une hausse de 3 % par rapport à 2023. En Outre-mer, le bilan reste stable, avec 18 décès en octobre. Les accidents corporels (255 cas) et les blessés (326) ont cependant régressé, des baisses de 7 % et 13 % ont été constatées par rapport à l’année précédente.