Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a diminué de 39,6 % en mars par rapport au même mois en 2019.
La Sécurité routière a annoncé, samedi 11 avril, que le nombre de décès sur les routes françaises ont baissé de 39,6 % au mois de mars, avec 154 morts, par rapport au même mois l’année dernière. Ce chiffre est la conséquence directe de la mise en place du confinement, a-t-elle indiqué.
Le ministère de l’Intérieur a toutefois révélé que les forces de l’ordre et les radars ont constaté un nombre inquiétant de grands excès de vitesse avec la baisse des déplacements routiers. "Entre le 30 mars et le 5 avril, les radars ont enregistré une augmentation de 12 % de ce type d’infractions, par rapport à la dernière semaine avant le confinement (9 au 15 mars)", a-t-il ajouté dans son communiqué.
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D’après la Sécurité routière, le nombre d’accidents corporels a aussi baissé de 43,2 %, soit 2 965 personnes blessées contre 5 326 en mars 2019.
"Il faudrait ces mêmes résultats sans les mesures de confinement", a estimé la présidente de la Ligue contre la violence routière, Chantal Perrichon.
David Julliard, l’adjoint au délégué à la sécurité routière, a de son côté expliqué que ce chiffre est supérieur à l’attente, puisque la diminution est inférieure à celle du trafic. Pierre Chasseray, directeur général de l’association 40 millions d’automobilistes, a exprimé son regret en qualifiant le chiffre de catastrophiques. "Actuellement on est dans une période où il devrait y avoir zéro accident. Chaque accident est un échec terrible de comportement", a-t-il poursuivi.
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