Afin de bénéficier d’un congé menstruel, les étudiantes de Sciences Po Lyon doivent fournir une attestation délivrée par un professionnel de santé agréé, ou une déclaration sur l’honneur certifiant leur situation.
Sciences Po Lyon a rejoint la liste croissante des établissements d’enseignement supérieur offrant un congé menstruel pour les étudiantes souffrant de règles douloureuses. L’institut a annoncé que les élèves concernées peuvent désormais s’absenter jusqu’à 15 jours par an pour cause de "règles incapacitantes". Pour bénéficier de ce congé, elles "devront fournir une attestation délivrée par un professionnel de santé agréé, que ce soit un médecin, une sage-femme ou un service de santé universitaire, ou une déclaration sur l’honneur certifiant leur situation", précise l’Institut d’études politiques (IEP) sur les propos recueillis par Le Parisien.
Cette mesure vise à promouvoir le bien-être des étudiantes et marque une première dans la région Lyon-Saint-Étienne. Toutefois, Sciences Po Lyon n’est pas le premier établissement à mettre en place ce dispositif. D’autres universités, telles que Paris-Est Créteil (Upec), ont instauré des congés menstruels similaires. Depuis la rentrée 2024, l’Upec permet à ses étudiantes de s’absenter jusqu’à 12 jours par an, avec un maximum de deux jours par mois. À l’université Clermont-Auvergne, une même expérimentation est en cours avec un crédit de dix jours par année universitaire, prévue pour être revue en septembre.
Ces initiatives s’inscrivent dans un mouvement plus large de prise en compte des dysménorrhées dans le cadre des études, reconnaissant les défis auxquels certaines femmes sont confrontées en raison de leurs cycles menstruels.
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