Ce vendredi 10 février, deux nouvelles plaintes ont été déposées par deux familles dans l’affaire du scandale sanitaire des pizzas Buitoni contaminées, selon leur avocate Nathalie Goutaland à France Info.
Les plaintes ont été notamment déposées pour "mise en danger de la vie d’autrui par faute d’imprudence, de négligence, ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement", et "tromperie aggravée" contre le groupe Nestlé qui est propriétaire de Buitoni. Elles visent également le site de production de Caudry (Nord), où les pizzas ont été faites.
Sur France Info ce vendredi, Me Nathalie Goutaland développe que les plaintes portent notamment sur "la notion d’agrément sanitaire". En effet, selon ses clients, le site de Caudry n’avait pas cet agrément. "L’agrément sanitaire est obligatoire pour toute entreprise qui produit des aliments d’origine animale et qui les commercialise dans un circuit de distribution indirect", explique l’avocate. "C’est le cas dans l’usine de Caudry qui vend ses produits par l’intermédiaire de supermarchés ou autres commerces", appuie-t-elle dans des propos retranscrits sur le site internet du média source.
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Me Nathalie Goutaland explique ensuite qu’un agrément sanitaire permet d’obliger une entreprise à prouver sa gestion du risque alimentaire avant toute production. Un atelier agréé est également contrôlé bien plus souvent, "au moins une fois par an, avec une attention particulière portée en permanence sur cette gestion du risque alimentaire".
Les plaintes ont été déposées au pôle santé du parquet de Paris à l’initiative de deux familles de l’Hérault et de la Vienne. Leurs filles de 7 ans et 1 an étaient tombées malades.
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