Dans son communiqué, le groupe Orpea a assuré qu’il va "rembourser à l’euro près" ces montants, "dans un esprit de coopération constructive et responsable avec les autorités".
Alors que 55,8 millions d’euros lui sont réclamés, le groupe d’Ehpad privés Orpea a accepté de payer une partie. Dans un communiqué publié ce mardi 30 août, Orpea a accepté de rembourser 25,7 millions d’euros aux pouvoirs publics. Cette somme est l’équivalent des remises de fin d’année octroyées par ses fournisseurs pour des achats financés par la Sécurité sociale, rapporte Franceinfo. Cela correspond également au montant de deux impôts, en plus des frais d’assurance insérés dans les calculs afin de recevoir des subventions publiques, souligne le communiqué du groupe.
Orpea se trouve dans la tourmente depuis les révélations, en janvier, du livre-enquête Les Fossoyeurs. Après ce scandale qui a fait la une des journaux, le groupe est prêt "à rembourser à l’euro près" ces montants, "dans un esprit de coopération constructive et responsable avec les autorités", selon son communiqué. En revanche, il refuse de rembourser les 30,1 millions d’euros. Fin juillet, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) l’a mis en demeure pour la restitution de cette somme. Ce montant correspond à la rémunération de certains salariés du groupe qui "faisaient fonction" d’aides-soignants sans en avoir la qualification. D’après la CNSA, ces salaires ne peuvent pas être pris en charge par les pouvoirs publics étant donné que les personnes concernées ne sont pas des aides-soignants.
Après ce scandale provoqué par les révélations du journaliste Victor Castanet, l’heure est à la "refondation de l’entreprise". Dans ce contexte, il faut passer par "la reconnaissance et le changement de pratiques antérieures et une grande coopération avec les autorités", a souligné le nouveau directeur général d’Orpea, Laurent Guillot.
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