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Une investigation réalisée par divers médias dévoile des manquements à la loi de la part des acteurs de l’industrie de l’eau.
Une bouteille de Vittel coûte environ cinquante centimes, soit cent fois plus que l’eau du robinet. Cependant, ce prix garantit une eau pure, directement puisée à la source, sans aucune altération. Du moins, c’est ce que stipule la loi. Néanmoins, une récente investigation menée par divers médias, dont Le Monde, met en lumière le non-respect occasionnel de cette réglementation par les industriels de l’eau.
La désinfection par rayons ultraviolets, l’utilisation de charbon actif et une filtration dépassant les seuils autorisés ne décrivent pas les procédés de traitement de l’eau du robinet, mais plutôt ceux auxquels est soumise l’eau en bouteille. Parmi les acteurs industriels concernés, Nestlé qui est le producteur des bouteilles Vittel et Perrier. La multinationale admet avoir utilisé ce type de traitements par le passé. Cela est en infraction avec la loi, car l’eau minérale naturelle est supposée être intrinsèquement pure, sans aucun traitement depuis sa source. Cette caractéristique permet aux marques de commercialiser l’eau à un prix plus élevé.
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Des mélanges ponctuels ont été signalés par la répression des fraudes au journal Le Monde. Initialement destinés à assurer la qualité sanitaire de l’eau minérale naturelle, ces traitements sont parfois nécessaires en raison de la contamination potentielle par des polluants chimiques ou des bactéries telles que l’E.coli, rapporte RTL.
Les eaux naturellement gazeuses ne sont pas non plus à l’abri de la tromperie. Une ruse fréquemment employée consiste à incorporer du gaz carbonique industriel dans des eaux minérales présentées comme naturellement gazeuses. Ces pratiques ne seraient pas rares dans le secteur de l’agroalimentaire. Selon un rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (Igas), environ 30% des marques, voire davantage, pourraient être concernées par ces manipulations.
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