Après avoir alerté sur l’état de la santé mentale des jeunes en novembre, la Défenseure des droits Claire Hédon a lancé un appel à la Première ministre Elisabeth Borne en estimant que les moyens mis en œuvre pour la santé mentale des jeunes restent insuffisants.
La crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19 a entraîné une hausse des troubles dépressifs et une insuffisante prise en charge psychiatrique. Dans un message adressé à la Première ministre Elisabeth Borne pour la mise en place d’un plan d’urgence pour la santé mentale des jeunes. "Alors que 2022 a été désignée année européenne de la jeunesse, la Défenseure des droits, Claire Hédon, et son adjoint le Défenseur des enfants, Eric Delemar, appellent la Première ministre à prendre la pleine mesure de la gravité de la situation dans laquelle sont plongés de nombreux jeunes et à agir rapidement pour que la santé mentale des jeunes soit une priorité", écrit-elle dans un communiqué relayé par Franceinfo.
Dans son rapport annuel sur les droits de l’enfant, Claire Hédon a déjà alerté en novembre sur l’état de la santé mentale des jeunes malmenée par la crise sanitaire. Selon toujours le communiqué de Claire Hédon, les deux années de vagues épidémiques ont aggravé de manière très préoccupante le bon développement de l’enfant ainsi que son intérêt supérieur à cause du défaut de prise en charge des troubles de santé mentale et les manquements aux droits qui en découlent. "Alors que le pic d’hospitalisations des adolescents de 2021 ne redescend pas, la situation de certains de ces mineurs reste dramatique, tant les prises en charge sont parfois inadaptées", poursuit le texte.
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