Numéro vert, formation des CPE,… le plan du gouvernement pour la santé mentale à l’école entrera en vigueur dès la rentrée de septembre.
La santé mentale des enfants s’est nettement aggravée après le confinement alors que des difficultés préexistantes ont été déjà relevées. Face à une situation alarmante, le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye a annoncé de premières mesures qui seront appliquées dès la rentrée de septembre 2023. "Il n’y a aucun doute, la situation de la santé scolaire n’est pas satisfaisante et nous devons agir", a déclaré le ministre. "Le confinement n’a pas aidé, il a certainement aggravé les difficultés préexistantes", a-t-il ajouté. Il a notamment évoqué les "tentatives de suicide et d’une manière plus générale des états dépressifs qui affectent les trajectoires scolaires".
Pour aider les enfants, une formation à la santé mentale sera proposée aux "personnels de la vie scolaire, conseillers principaux d’éducation (CPE)", a déclaré Pap Ndiaye. Le but ne sera pas de "soigner", mais de "détecter les états de fragilité et de difficultés des élèves", a-t-il précisé sur les propos repris par TF1 Info. Ces personnels pourront aussi orienter vers des séances ’Mon Parcours Psy’, car les ados bénéficieront de huit séances gratuites chez le psy. Par ailleurs, le ministre a annoncé l’inscription du numéro national de prévention du suicide (3114) dans tous les carnets de correspondance de tous les élèves de collèges et lycées. Au bout du fil, des "répondants professionnels, c’est utile", a-t-il souligné. En outre, un modèle de protocole sur la santé mentale sera aussi décliné dans chaque établissement (à l’instar de ce qui a été fait avec le programme Phare sur le harcèlement).
En ce qui concerne les mesures de fond, Pap Ndiaye dit vouloir attendre un prochain rapport des inspections générales - Inspection générale de l’administration, Inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche et Inspection générale des affaires sociales.
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