Cette nouvelle mesure est mise en vigueur à partir de ce lundi 7 novembre. Désormais, les pharmaciens peuvent injecter les vaccins obligatoires en France.
Les personnes de plus de 16 ans peuvent se faire administrer en pharmacie les vaccins obligatoires. Cette règle entre en vigueur dès ce lundi 7 novembre.
Selon l’Ordre des pharmaciens, un total de 16 maladies et autant de vaccins sont concernés par ce nouveau dispositif. Outre le vaccin contre la grippe ou la Covid-19, les officines ont la possibilité d’injecter des vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Les papillomavirus humains, les infections invasives à pneumocoque, les hépatites A et B, les méningocoques de sérogroupes A, B, C, Y et W ainsi que la rage figurent également sur la liste de ces maladies.
A noter qu’une prescription médicale est nécessaire pour l’administration des vaccins par un pharmacien. Les personnes concernées doivent être âgées de plus de 16 ans. L’Ordre des pharmaciens a mentionné deux objectifs : améliorer la couverture vaccinale en France et faciliter le parcours du patient souhaitant se faire vacciner.
Selon cet organisme, jusqu’ici, les pharmaciens n’ont pas la capacité de prescrire que le vaccin contre la grippe. Le PLFSS (Projet de loi de financement de la Sécurité sociale) pour 2023 prévoit toutefois un élargissement de leurs possibilités de prescriptions. Le journal Le Parisien informe que ce texte est actuellement au centre des débats au Parlement. Pour l’instant, des honoraires ont été créés pour chaque administration de vaccin.
Les pharmaciens peuvent également proposer un "court entretien" aux femmes enceintes à partir de ce lundi. Des questions, liées à "la consommation de substances tératogènes ou fœto-toxiques" peuvent être abordées. Ces produits sont susceptibles d’entraîner des malformations ou des déficiences.
Le professionnel de santé serait amené durant cette rencontre, à parler des risques, liés à la prise de certains médicaments. Il serait également question des dangers causés par l’ingestion de certaines substances comme l’alcool et les compléments alimentaires. Pour cet entretien, un honoraire de 5 euros a été fixé.
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