C’est ce que révèle une étude publiée, ce mercredi 9 février, par le ministère de la Santé. Les personnes âgées entre 45 et 64 ans sont les plus exposées.
Une étude publiée ce mercredi par les autorités sanitaires françaises indique que la fréquence et la gravité des accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont plus importantes chez les plus pauvres, surtout entre 45 et 64 ans. Sur cette tranche d’âge, "le taux de survenue est presque deux fois supérieur", mais s’estompe "aux grands âges".
A partir d’une analyse des données de 2014 à 2017, la Direction des statistiques (Drees) précise que les personnes appartenant au quart des Français les plus pauvres ont beaucoup plus de risque de subir un AVC que le quart le plus riche. Les médias notent un écart moyen de 40 %.
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Il s’avère, par ailleurs, que les plus pauvres vivent davantage avec des séquelles après des accidents vasculaires cérébraux. Le risque de paralysie persistante au-delà de 24 heures (souvent une hémiplégie) s’élève à 22 %, et celui de trouble du langage à 11 %.
Le ministère évoque une forte corrélation des complications "à la qualité et à la rapidité de la prise en charge" après un AVC. Pourtant, la Dress indique que les pauvres ont "10% de chances de moins d’être prises en charge en UNV (unités neuro-vasculaires)".
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